La gestion en EPS
SARTHOU Jean-Jacques
Le sujet est axé sur la gestion des apprentissages et par voie de conséquence sur les conditions de l’apprentissage ; pourquoi et comment y a-t-il acquisition, construction d’un savoir ? Si le sujet laisse apparaître une activité de l’enseignant, le candidat doit surtout mettre en avant la double « implication » prof-élève dans l’acte d’enseignement-apprentissage.
Enseignant et élève(s) participent à la construction des savoirs, mais à des niveaux différents…. C’est tout l’objet du « débat ».
ANALYSE DU TERME « GESTION »
Qui est impliqué dans les apprentissages et surtout comment ?
Gérer = contribuer – décider – construire les situations – évaluer – prodiguer des régulations – intervenir sur les projets d’acquisition.
Gestion déléguée : dévolution didactique – métacognitions (évaluatrice – régulatrice) – co-évaluation.
A - Trois acteurs de l’apprentissage se dégagent quant à la gestion dans l’acte d’enseignement (situations motrices – tâches motrices) :
L’enseignant (concepteur des situations) : impliqué dans l’évaluation et tous les types de régulations (dans les situations ou en relation avec le projet de l’élève). Gérer pour l’enseignant peut signifier imposer la situation ou proposer une remédiation. L’enseignant, plus que l’apprentissage lui-même gère les conditions matérielles de l’apprentissage.
L’élève apprenant : élabore lui-même ses projets d’action (activité mentale difficilement sous le contrôle de l’enseignant), les déclenche et les réalise.
L’élève en périphérie (autour de la tâche motrice – rôles sociaux) ; apprentissages coopératif – apprentissage social : les élèves interviennent entre eux ; ils évaluent, régulent ou transmettent (critères de réalisation) ou plus « simplement » sur la gestion de la situation manipulent, aident, parent (MAP), installent et replacent du matériel…).
Il existe donc une gestion directe et une gestion indirecte sur l’apprentissage :
Gestion directe : intervention sur le projet d’action (prof – élèves).
Gestion indirecte : intervention sur l’organisation de la tâche (prof-élèves).
Une situation d’enseignement doit être équipée de ces deux domaines de « gestion » assurant le progrès et la formation des élèves (responsabilisation/autonomisation).
B – Pour la gestion des apprentissages sociaux, il en va de même ; l’enseignant est responsable ; c’est lui qui conçoit l’organisation des situations et les différents rôles. Ainsi, face au respect des règles, il peut « arbitrer » lui-même et impliquer les élèves dans l’arbitrage. Même s’il délègue, il n’en demeure pas moins entièrement responsable et doit donc veiller (par un placement efficace et des « sanctions ») à assurer la sécurité de tous.
Pour toutes ces raisons ,je vous propose ce dossier de gestion
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